Introduction
L’amour romantique et sexuel de femmes pour d’autres femmes est une réalité immuable : un phénomène universel, transhistorique et transculturel. De tous temps des femmes se sont aimées charnellement au-delà des frontières des liens d’amitié. De l’antiquité à nos jours, la littérature n’a cessé de faire écho au saphisme : hormis les Fragments de Sappho, l’un des textes anciens le plus souvent cités, on peut bien sûr mentionner la Bible 1. Cependant, si des traces de l’amour lesbien sont bien présentes, ici et là, à travers la littérature et les arts, les lesbiennes et leur place dans l’histoire n’en sont pas moins longtemps demeurées indicibles et cachées. Comme le souligne Marie-Jo Bonnet, « les lesbiennes n’existent que par procuration poétique » jusque dans les dernières décennies du vingtième siècle 2. Au moment même où l’homosexualité se fait jour et devient l’objet de revendications, la censure se renforce selon la logique décrite par Michel Foucault : « Affirmer que ça n’est pas permis, empêcher que ce soit dit, nier que ça existe 3. » Comme en témoignent les références suivantes, le poids de l’opprobre et de la censure étaient tels que le tabou qui entourait l’homosexualité féminine était presque total. La célèbre citation souvent attribuée à Oscar Wilde : « L’amour qui n’ose dire son nom 4 » s’avérait d’autant plus appropriée qu’il s’agissait de l’amour lesbien. On le constate dans la décision des députés et Lords britanniques, en 1921, de se ranger à l’avis de Lord Desart et de ne pas inscrire l’homosexualité féminine dans la loi pénale en raison du fait que : « La [l’homosexualité féminine] porter à l’attention de femmes qui n’en n’ont jamais entendu parler, qui n’ont jamais imaginé jusque son existence serait une très grave erreur 5. » À peine une décennie plus tard, lorsqu’éclate le scandale du Puit de Solitude (1928), Radclyffe Hall et de nombreuses personnalités conspuent ce qu’elles considèrent être « la conspiration du silence ». Enfin, s’il est indéniable que le voile s’est levé au fil des décennies du XXe siècle, fort est de constater que même les femmes directement concernées ne se projetaient pas dans un avenir où l’homosexualité féminine serait normalisée. En 1999, Barbara Bell, se souvient de la chape de plomb qui pesait sur le lesbianisme dans sa jeunesse : « C’était une époque muette. Ils n’avaient pas de mots pour ces choses en ces temps. C’était archi-secret …jamais je n’aurais pu imaginer la liberté d’aujourd’hui 6. »
Retracer l’histoire du lesbianisme nous invite donc à l’humilité et à la prudence intellectuelle. Les traces du passé ne parlent pas d’elles-mêmes, elles prennent sens au gré des interprétations historiques et sont sujettes à des glissements, voire à des revirements interprétatifs. Ainsi par exemple, du fait de leur remise en question de la double binarité : hétérosexualité/homosexualité et féminin/masculin, les théories queer et transgenre nous invitent à la circonspection quant à la construction d’une histoire généalogique du lesbianisme. L’écueil d’appropriations anachroniques calquées sur nos propres perceptions stéréotypées n’est jamais négligeable dans nos reconstructions du passé.
Jusqu’au XIXe siècle, les femmes qui sont clairement identifiées comme homosexuelles par leurs contemporains sont le plus souvent qualifiées de « tribades 7 ». L’étymologie du terme renvoie à une composante de la sexualité qui consiste à se frotter contre une autre femme. Dans cette perspective, c’est bien la pratique sexuelle qui caractérise la saphiste. Cependant, le travail des historien-nes du lesbianisme ne peut se cantonner à la recherche de traces ne portant que sur la sexualité. Le lesbianisme, tel que nous le définissons aujourd’hui, ne saurait être limité à la sexualité. De même qu’on peut être hétérosexuel sans avoir une sexualité active, on peut être lesbienne sans avoir de rapports sexuels avec d’autres femmes. Comme l’a souligné Monique Wittig dans La Pensée straight (2001), ce qui caractérise principalement les lesbiennes, c’est que, dans une société patriarcale, ce ne sont pas des femmes 8 en ce sens qu’elles se démarquent de ces dernières par des modes de vie ou comportements en rupture ou en marge des normes hétérosexistes de féminité. Parce que, jusqu’au vingtième siècle, le lesbianisme était socialement condamné et objet de tabou, le discours ou l’expression narrative des représentations des particularismes lesbiens, tout comme leur identification, sont longtemps demeurés l’apanage des seul-e-s initié-e-s.
Le titre du présent numéro reflète cette tension entre le dit et le non-dit : « I'm feeling some sapphic vibes coming off of you 9. » Cette phrase tirée de la série Orange is the New Black, qui se déroule dans une prison pour femmes, manifeste la curiosité d'une détenue vis-à-vis du passé amoureux de la protagoniste, qui sera au cœur de l'intrigue dans les épisodes qui suivent. L’affirmation suggère la capacité à lire l'identité lesbienne de l'autre, en même temps qu’elle en reconnaît la nature potentiellement ambiguë 10. Elle souligne la réflexion thématique sur toute la diversité des relations entre femmes dans la série, qui fournit un exemple du lesbian continuum d'Adrienne Rich puisqu’elle englobe toutes les « formes de rapports intenses et privilégiés entre femmes 11 », sans uniquement représenter les relations romantiques ou sexuelles, mais « un registre […] d'expériences impliquant une identification aux femmes 12 ».
La notion de vibe (onde, vibration) était au cœur d’un colloque organisé à l’Université de Haute-Alsace en 2019, et servait de point de départ pour explorer la représentation du continuum lesbien dans la littérature. A partir de cette idée de vibe, les contributions au présent numéro montrent comment une sélection de textes, publiés entre le XVIIe et le XXIe siècle placent les relations entre femmes au centre de leurs récits, et comment ces relations conditionnent les esthétiques littéraires. Elles analysent les représentations de la variété et de la complexité des rapports entre femmes dont ce continuum permet de rendre compte, à travers des textes écrits en français, anglais et espagnol, et dans des genres variés comme le roman, le théâtre et le manga. La notion de vibe tirée de la série américaine permet de décrire différents dispositifs narratifs qui reflètent le continuum lesbien dans la culture : réécritures de mythes, réappropriations de genres littéraires traditionnellement masculins, symbolisme et fragmentation. Les contributions font ressortir l'aspect mobilisateur de ce continuum, qui aspire à une dimension politique : « Mais, pour que ce contenu politique soit réalisé dans l'existence lesbienne sous une forme ultimement libératrice, il faut que le choix erotique soit approfondi et transformé en identification-aux-femmes consciente - en lesbianisme féministe 13. »
Le présent numéro constitue une contribution à la re/construction de l’histoire cachée du lesbianisme car il met au jour les stratégies de contournements de l’indicible. Bien que les contextes éditoriaux varient, les contributions au présent numéro montrent une sensibilité aux approches indirectes. Que la vibe soit affirmée ou suggérée, le fil conducteur est l’interrogation sur sa dissimulation, qu’il s’agit de contrer : « L’un des moyens de contrainte utilisés est, bien sûr, l'occultation de la possibilité lesbienne, continent enfoui, dont quelques pointes émergent à la surface de temps à autre pour retomber dans l'oubli 14. » Quelles stratégies formelles conviennent pour rendre les lesbiennes visibles dans la littérature ? Les contributions à ce numéro fournissent autant d’exemples de la mise en exergue de ce continent fragmenté.
Comme le relate avec précision Pierre Degott, dans certains opéras la confusion des genres permet l’allusion au lesbianisme par le biais d’intrigues sentimentales entre deux femmes et ce, tout en préservant la norme hétérosexuelle puisque la révélation systématique du subterfuge du déguisement met toujours fin à l’impossible idylle. Bien que dépourvues de références explicites à des relations lesbiennes, les opéras consacrés à Sappho par Pacini, Gounod et Massenet explorent subtilement des sous-textes liés à la transgression des normes sociales et morales. Les œuvres, riches en ambiguïtés, évoquent des relations féminines intenses, notamment à travers des choix artistiques marquants comme la voix « sapphonique » de Pauline Viardot. Les références directes à Sapho sont, elles aussi, de toute évidence, vectrices d’ondes saphiques. Cependant, ainsi que l’illustrent de manière frappante les exemples des opéras qui nous sont présentés, chacune des références à Sapho sert une vision idéologique singulière du lesbianisme : un regard qui peut être tantôt favorable, tantôt défavorable à l’image du lesbianisme.
Il en va de même des écrits médico-scientifiques du tournant du XXe siècle, analysés dans l’article de Laure-Hélène Tron-Ymonet. Ces textes reflètent des perceptions très diverses de l’homosexualité féminine, même si dans leur majorité il apparaît qu’ils ont contribué à nourrir une vision hétérosexiste de la sexualité jusque dans la sphère littéraire. En 1886, Krafft-Ebing théorise l’homosexualité comme une anomalie innée dans Psychopathia sexualis, influençant la bourgeoisie et la littérature décadente, qui explore les « déviances » sexuelles à travers des récits mêlant science et imaginaire. Si Albert Moll propose une « guérison » via des stratégies de peur, les écrivains de la fin du XIXᵉ siècle, inspirés par ces théories, reprennent ces schémas tout en offrant des visions alternatives. L’analyse fouillée de La Gynandre de Joséphin Péladan – savoureux pastiche littéraire du discours médical hétéronormé de l’époque – qu’offre à découvrir Laure-Hélène Tron-Ymonet est un exemple de l’état d’esprit entourant l’homosexualité féminine.
Des ondes saphiques émanent parfois aussi des auto/biographies de femmes travesties en hommes et ayant réussi à se faire passer pour des hommes 15. C’est le cas de Nadezhda Dourova (1783-1866), qui parvint à s’engager dans l’armée russe et dont Eugenia Grammatikopoulou invite à découvrir l’extraordinaire parcours de vie. Cette militaire et mémorialiste russe, célèbre pour ses exploits lors des guerres napoléoniennes et ses mémoires publiées en 1836, est devenue une figure légendaire sujette à des interprétations variées et tardives, notamment en Occident. Son image d’amazone russe soulève des questions sur la codification de sexualités en dehors des normes patriarcales, mêlant qualités guerrières, libertaires et non-hétéronormatives. L’article explore sa trajectoire sous l’angle d’un « continuum amazonien », mettant en lumière les euphémismes autour des femmes non conformes à l’hétéronormativité.
L’indicible nécessite une esthétique particulière, et Ferroudja Allouache propose une étude de deux romans représentant l'expérience lesbienne dans un contexte où l'homosexualité ne peut être assumée explicitement : Désorientale de Négar Djavadi et Tous les hommes désirent naturellement savoir de Nina Bouraoui. Il s'agit dans ces textes de parler de tabous, et l’article démontre comment l'impossibilité à exprimer explicitement conditionne le texte sur le plan narratologique. La fragmentation devient le moyen esthétique de transmettre une identité qui ne peut être assumée pleinement, et que le lecteur doit recomposer à travers les bribes. La complexité structurelle des romans reflète alors la nature inavouable de l’expérience vécue par leurs protagonistes. Comme l’article le montre, le refus de poser des mots sur l’expérience lesbienne, ou de la figer à travers des définitions qui renforceraient une frontière qu’il s’agit ici de flouter, « rend caduque la frontière entre les sexes ».
C’est aussi ce qui ressort de la comparaison des démarches autobiographiques de Colette, au début du XXe siècle et de celle de Marguerite Yourcenar, vers la fin du XXe siècle, présentées par Estelle Saint-Georges et qui interroge le poids des mœurs, la pensée dominante en matière d’homosexualité féminine et la manière avec laquelle les deux auteures dévoilent tout en voilant. Cet article explore le traitement du lesbianisme dans les récits autobiographiques et autofictionnels de Colette et Marguerite Yourcenar, où l’homosexualité féminine oscille entre dévoilement et dissimulation. À travers Le Labyrinthe du monde et les Claudine, il examine comment ces œuvres, tout en exposant l’éveil à la sensualité et à l’érotisme, voilent une sexualité jugée taboue. Contrairement à l’homosexualité masculine, plus explicitement abordée, le lesbianisme y reste implicitement traité, révélant une tension entre affirmation identitaire et contraintes sociales, et entre le visible et l’invisible dans « le jeu du voilé-dévoilé », pour reprendre l’expression d’Estelle Saint-Georges.
L’amitié féminine est au cœur de l’article d’Irma Erlingsdottir qui examine la notion derridéenne d'aimance dans la pièce L´Histoire (qu´on ne connaîtra jamais) d'Hélène Cixous. La pièce est une relecture des Nibelungen, présentant Snorri Sturluson comme personnage central dans l'action tandis que l'Edda, également personnifiée, est en voie d’écriture. L'article s'intéresse notamment au traitement de Brunhild et Kriemhild dans le texte de Cixous, et à sa proposition d'une nouvelle lecture du rapport entre les deux femmes, dont la querelle devient ambiguë, et qui se pardonnent par la suite, insérant un rapport de sororité dans la pièce. En faisant référence à Woolf et à Rich, l'article montre en quoi cette relecture du mythe permet de faire ressortir des rapports de solidarité entre femmes, tout en montrant le jeu complexe de composition de Cixous, où l'Edda devient palimpseste et Snorri outil métatextuel.
Il est également question dans le numéro des genres littéraires les plus aptes à transmettre l’onde saphique. La contribution de Nicolas Balutet interroge un genre traditionnellement masculin, qui a récemment été récupéré par des auteures lesbiennes, à travers l’analyse de trois romans : Desert Blood : The Juárez Murders (2005) de Alicia Gaspar de Alba, J’ai regardé le diable en face (2005) de Maud Tabachnik et Ciudad final (2007) de Kama Gutier. La fiction criminelle fonctionne selon des codes précis, et l’article montre en quoi cette relecture lesbienne du genre permet de faire émerger une nouvelle vision sociale, et de bénéficier de la popularité d’un genre traditionnellement connu pour aborder des questions sociologiques. L'article fait justement référence à des textes sociologiques, plaçant cette étude des représentations des lesbiennes dans un dialogue fructueux avec les travaux de Natasha Chetcuti. Les trois romans portent sur les féminicides à Ciudad Juárez, mais il s'agit de mettre des femmes au centre de l'intrigue en tant qu'enquêtrices plutôt que victimes, tout en montrant le potentiel engagé du genre policier.
Les références à Sappho dans certains textes fournissent un exemple de plus de la persistance subtile de l’onde saphique à travers diverses formes littéraires, et c’est notamment le cas dans les textes de Le Clézio. Pour Alexandra Darau-Stefan, le continuum de Rich sert à établir une typologie des relations entre femmes dans les textes de Le Clézio. A travers une lecture fine de scènes entre femmes, elle identifie cinq rapports types, démontrant que ceux-ci peuvent aussi bien être constructifs que destructeurs ; en plus de l'amitié, l'amour et la solidarité, le rapport érotique entre femmes peut aussi être le vecteur d'un aspect malsain, associé à la violence et à la « conscience du corps féminin ». Ici, l’onde saphique est notamment transmise à travers un rapport au corps, rendu par une écriture sensible, attentive aux sensations physiques et psychiques, dont cette vue panoramique des textes de Le Clézio témoigne.
L’article de Julie Sau Ocampo analyse l’expérience lesbienne de la narratrice dans El mismo mar de todos los veranos d’Esther Tusquets, œuvre publiée durant la Transition démocratique espagnole, marquée par une libération des contraintes franquistes. À travers la relation entre la narratrice et Clara, il explore comment le désir, l’acte charnel et la construction d’un langage du moi permettent une émancipation personnelle et identitaire. L’œuvre, sans être un manifeste, affirme une voix féminine libérée de la domination masculine en rendant visible une expérience lesbienne. Il ressort que l’expression explicite, décomplexée de la sexualité lesbienne constitue l’ultime symbole de la libération des ondes saphiques.
Leila Cassar se sert de la notion de continuum lesbien introduit par Rich pour examiner les textes et les pratiques théâtrales de collectifs féministes et lesbiens à Montréal et à New York. Le Wow café-théâtre et le Théâtre Expérimental de Femmes forment des espaces de solidarité et de travail créatif entre femmes. Ce contexte de mobilisation féministe est le laboratoire de représentations complexifiées des rapports entre femmes. En comparant les pièces de ces deux groupes englobant tout le spectre défini par Rich, l’article met bien en lumière un continuum, plutôt qu'un contraste net entre amour et amitié. Il fait ressortir la spécificité de ce moment de créativité intense dans les deux villes, centré sur ces deux groupes féministes représentant un lieu privilégié de travail collectif pour les femmes.
Le numéro se clôt avec la contribution de Jo Güstin, artiste multi-média et autrice, qui raconte sa propre expérience de la vibe. C’est à la fois son parcours de vie, entre le Cameroun, l’Allemagne, la France et le Canada, et son développement en tant qu’autrice qu’elle nous fait découvrir dans un texte dont le ton souvent léger et humoristique exprime la double contrainte d’une identité qui n’est pas acceptée dans son contexte culturel, et d’une écriture qui fait face à la peur. Il s’agit d’une réflexion sur la nécessité d’une expression libre, par tous les moyens formels, malgré les dangers, et d’une démonstration du « courage de planter des bombes dans des esprits ».
Sapphic Vibes présente une série de fragments de l’histoire littéraire du lesbianisme du XVIIe siècle au XXIe siècle. Une histoire longtemps restée invisible, cachée ; une histoire fabriquée à l’aune de l’évolution des angles de vue et des points de vue situés, mais surtout, une histoire aux contours à jamais ondoyants. Comme l’a si bien exprimé Michel Foucault : « Le discours véhicule et produit du pouvoir ; il le renforce mais aussi le mine, l’expose, le rend fragile et permet de le barrer. De même le silence et le secret abritent le pouvoir, ancrent ses interdits ; mais ils desserrent aussi ses prises et ménagent des tolérances plus ou moins obscures 16. »
- Le passage biblique le plus fréquemment mentionné étant l’Épître de Paul aux Romains I : 26-27 26.
- Marie-Jo Bonnet, Les Relations amoureuses entre femmes, Paris, Odile Jacob, 1995, p. 15.
- Michel Foucault, La Volonté de Savoir, Paris, Tel Gallimard, 1994 [1976], p. 111.
- La célèbre citation provient d’un poème de Lord Alfred Douglas, Two Loves (écrit en 1892 et publié dans The Chameleon en 1894). Voir, Oliver Tearle, « The Meaning and Origin of ‘The Love That Dare Not Speak Its Name’ », https://interestingliterature.com/2021/03/love-dare-not-speak-its-name-quote-origin-meaning/
- Hansard. House of Lords Debates, op.cit., cols 567-77.
- Barbara Bell, Just take your frock off, A Lesbian Life, Brighton, Ourstory Books, 1999, p. 49.
- Ces termes apparaissent notamment dans les textes anciens (Martial ou Ovide) et dans la littérature libertine. Marie-Jo Bonnet, Les Relations amoureuses entre les femmes, Paris, Odile Jacob, 1995, p. 15.
- Monique Wittig, La Pensée Straight, Paris, Balland, 2001, p. 63.
- « Tu dégages des ondes saphiques. » Orange Is the New Black. Created by Jenji Kohan, Season 1, Episode 1, Netflix, 2013.
- Voir Alissa DeCeuninck, Alexander Dhoest, Tijdschrift voor Genderstudies, Amsterdam University Press, Volume 19, Issue 1, Mar 2016, p. 7 – 27 DOI: https://doi.org/10.5117/TVGN2016.1.CEUN
- Adrienne Rich, “Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence”, Signs, Vol. 5, No. 4, Women: Sex and Sexuality (Summer, 1980), p. 631-660, The University of Chicago Press//citations tirées de la traduction : Rich. (1981). « La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne », Nouvelles questions féministes, 1(1), 15–43.
- Ibid. p. 32.
- Ibid. p. 41.
- Rich, Adrienne, op. cit., p. 31.
- Michel Foucault, La Volonté de Savoir, Paris, Tel, Gallimard, 1976, p. 133.